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Assis sur des nattes de raphia
à l'ombre de l'immense baobab
qui domine la place de la mosquée de Tombouctou,
une assemblée de marabouts
coiffés de leurs chéchias
égrainent leurs chapelets en invoquant Allah.
S'égrènent en même temps
telle une machine à remonter le temps
les images où,
Tombouctou,
terre du Soudan chargée d'histoire,
carrefour des routes du Sahara
entre l'Orient et l'Afrique noire
fut témoin de l'épopée de Kango Moussa,
le grand Mansa de l'empire du Mali
qui illumina l'époque médiévale
par sa richesse et son rayonnement mondial.
Aujourd'hui, la glorieuse Tombouctou
que chantent les griots au rythme du Wassoulou
exalte le rêve africain,
Afrique qui espère que demain
le vent des sables sera si puissant
que des charbons encore incandescents
rejaillira la splendeur d'antan.
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Le chat et le soleil
"Le chat ouvrit les yeux
Le soleil y entra.
Le chat ferma les yeux
Le soleil y resta.Voilà pourquoi le soir,
Quand le chat se réveille,
J'aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil."
Maurice Carême.
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Salut voici mon site de poésie "Poésie pour enfant".
Mon but c'est de mettre toute les poésie de France, c'est mais voila mon but alors j'éspère que vous aimerez tout ça.
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Toujours et Jamais étaient toujours ensemble, ne se
quittaient jamais. On les rencontrait dans toutes les
foires. On les voyait le soir traverser le village sur un
tandem. Toujours guidait, Jamais pédalait. C'est du
moins ce qu'on supposait !
Ils avaient tous les deux une jolie casquette : l'une était
noire à carreaux blancs, l'autre blanche à carreaux noirs.
A cela on aurait pu les reconnaître ; mais ils passaient
toujours le soir et avec la vitesse...
Certains d'ailleurs les soupçonnaient, non sans raison
peut-être, d'échanger certains soirs leur casquette. Une
autre particularité aurait dû les distinguer : l'un disait
toujours bonjour, l'autre toujours bonsoir.
Mais on ne sut jamais si c'était Toujours qui disait
bonjour, ou Jamais qui disait bonsoir, car - entre
nous - comme ils étaient toujours ensemble, ils ne
s'appelaient jamais.
Paul Vincensini
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Automne
On voit tout le temps, en
automne
Quelque chose qui vous étonne.
Cest une branche tout à coup,
Qui seffeuille dans votre cou.
Cest un petit arbre tout rouge,
Un, dune autre couleur encor,
Et puis partout ces feuilles dor
Qui tombent sans que rien ne
Bouge.
Lucie Delarue Mardrus
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